La mort d’un enfant va contre le sens même de la vie.
N'est il pas dans l'ordre logique que les grands parents, puis les parents, puis les enfants meurent?
Mais la vie et la mort en decident parfois autrement et certains parents sont confrontés à une terrible épreuve. Ils se retrouvent désemparés, amputés d’une partie d’eux-mêmes et du sens de la vie.
Comment vivre après une telle perte ? C'est à cette question que chaque parent endeuillé tente de répondre à travers le démarrage d'un processus de deuil.
Les parents endeuillés par la perte de leur enfant sont blessés au plus profond d’eux et vont devoir faire face à un deuil très douloureux.
Pourtant autour la vie est la? les frères et sœurs s'interrogent et ne comprennent pas clairement ce qui s'est passé.
Comment trouver les mots ? Comment expliquer à votre enfant le drame de la perte d’un frère ou d’une sœur ?
Comment accompagner un enfant alors que soit même en tant que parent vous êtes déjà accablés ?
Comment expliquer la mort et le deuil tout en étant suffisamment réconfortant?
A la culpabilité de ne pas avoir pu protéger son enfant disparu, voici que ce sentiment se renforce avec la difficulté de ne pas pouvoir accompagner l'enfant au mieux dans le processus de deuil. Il est normal en tant que parent de se sentir complètement impuissant et dépassé.
Aux fratries accablées par un deuil périnatal, c’est-à-dire confrontées à la mort d’un frère ou d’une sœur peu avant la naissance ou dans les semaines qui l'ont suivie.
Aux fratries touchées par un deuil suite à une mort accidentelle, c’est-à-dire confrontées à la mort d’un frère ou d’une sœur de manière brutale. Et alors qu'eux même peuvent être témoin de la scène tragique.
Aux fratries touchées par un deuil d'un proche de leur age malade qui s’éteint.
Comment aider vos autres enfants à appréhender cette période éprouvante, afin que chacun puisse extérioriser ses émotions et reprendre au mieux le cours de sa vie ?
Prendre le temps d'écouter chaque enfant, leur laisser le temps d'exprimer leurs questions et leurs angoisses. Restez à l’écoute.
Rassurer, expliquer le temps du deuil.
Nommez vos émotions et parlez-en avec lui.
Trouver des mots réconfortants pour lui dire qu'un jour, avec le temps sa peine sera moins forte et qu'il pourra aussi se reconstruire.
S’il veut participer au rituel de deuil, laissez-le libre de le faire, mais ne l’y forcez pas.
Soyez honnête, il a besoin de proches de confiance.
Demandez de l’aide, au besoin, pour vous et pour votre enfant. Qu’il s’agisse d’un proche, d’un thérapeute, de groupes de paroles…
Il est essentiel, pour chaque parent endeuillé, de parler de ce qui s’est passé, ou d'écrire, le but est d’exprimer ses sentiments qui vous envahissent. De dire votre colère, votre culpabilité, votre honte, votre détresse,votre incompréhension.
La charge émotionnelle liée au décès d'un enfant est immense. Si on ne parle pas, si on n’écrit rien, si on n’exprime rien, ces sentiments ne sont pas évacués et cette charge reste puissante en soi, faisant barrière au bon déroulement du processus de deuil.
La mort d'un enfant terrorise et il est souvent difficile de trouver quelqu’un à qui parler, même au sein de son entourage. Tout le monde n’y arrive pas.
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